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La société de boulangerie industrielle basée dans la zone industrielle de Petite-Synthe vient d’annoncer la création d’une quatrième ligne de production d’ici trois à cinq ans. Objectif : augmenter les volumes de 25%. Des postes seront à pourvoir, annonce le nouveau directeur du site, Yohann Szelag.

Chez Délifrance, on aime pousser les murs. Après 25 millions d’euros injectés sur le site en 2008 – ce qui avait permis de doubler les capacités de production de l’époque – et 5 autres millions entre 2010 et 2015, la firme va une énième fois relever le curseur. Une quatrième ligne de confection de pains va sortir de terre, grâce à une enveloppe de 25 millions d’euros étalée sur la période 2016-2019 (ou 2021). « Le choix s’est porté sur Dunkerque (il existe trois autres sites en France, NDLR) parce que l’usine est bien placée, logistiquement parlant. La desserte est très intéressante, expose Arnaud Pannecière, directeur industriel pain Délifrance. Et puis dans un marché aussi compétitif que celui de la boulangerie, nous sommes obligés de poursuivre le développement. »

Les 23 000 m2 de réserve foncière disponible permettront de réaliser la future chaîne de production. L’entreprise espère ainsi augmenter sa capacité productive de 25 %.

Et qui dit potentiel en croissance dit forcément emploi. Un atout majeur qui a pesé dans la balance pour Yohann Szelag, fraîchement arrivé aux manettes de l’usine : « Il y aura des embauches. Nous ne savons pas encore combien mais c’est une certitude, nous aurons besoin de main-d’œuvre. »

Les installations actuelles ne seront pas laissées à quai. Par la voix d’Arnaud Pannecière, le groupe Délifrance s’est engagé à optimiser les trois lignes de productions déjà en place. « Ces circuits seront améliorés pour pouvoir être là aussi plus compétitifs. Mais on ne va pas se contenter des investissements matériels. Il y aura de l’immatériel, à commencer par un système de gestion intégré pour l’ensemble des rouages de l’entreprise. »

Yohann Szelag en terrain connu

Yohann Szelag, nouveau responsable du site Délifrance de Dunkerque, connaît bien le secteur.

Il opérait auparavant au sein de l’entreprise Jean Stalaven, filiale du groupe Euralis, une société agroalimentaire implantée à seulement 200 mètres de son nouveau lieu de travail. « Le chemin entre les deux n’a pas été long », confie-t-il malicieusement. Hormis une escapade de trois ans à Nantes dans le groupe Bonduelle, ce Calaisien de naissance a fait toute sa carrière dans la région, avec un passage chez le confiseur Carambar.

Opérationnel depuis une semaine chez Délifrance, Yohann Szelag avoue avoir opté pour un« grand groupe aux produits hautement qualitatifs » mais surtout avec un véritable enjeu. « C’est une société en plein développement, ces 25 millions injectés en sont la preuve. Ça n’est pas donné à tout le monde de pouvoir travailler sur de tels projets. »

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