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La célèbre marque de biscuits compte deux usines dans le Pays de Retz (Loire-Atlantique), à Saint-Michel-Chef-Chef et Saint-Père-en-Retz. À elles deux, elles produisent 12 000 tonnes de gâteaux par an.

12 000 tonnes de gâteaux, cela représente l’équivalent de 2 400 éléphants. Ou 6 millions de poules. C’est aussi ce que produisent les deux usines des galettes Saint-Michel du Pays de Retz, en un an. Avant le rachat, en 2006, par le groupe Gervoson (propriétaire d’Andros), ce chiffre était de 500 tonnes. Soit une augmentation de 230 % en dix ans.Ces sablés et galettes sont aujourd’hui produits dans deux usines.

Le site historique est situé à Saint-Michel-Chef-Chef. Mais les locaux, construits en 1920, sont vieillissants et il est prévu de déménager l’intégralité de la production dans le bourg voisin de Saint-Père-en-Retz d’ici 2018. « Une ligne de production y fonctionne déjà. Une autre est en cours de montage, précise Jacques Le Rudulier, directeur des sites du Pays de Retz et directeur industriel du groupe. Aujourd’hui déjà les 200 salariés font l’aller-retour entre les deux entités. »

Export vers les Etats-Unis et l’Asie

À l’échelle du groupe (1), 130 offres d’emploi sont à pourvoir, dont une dizaine dans le Pays de Retz. « Ici, nous recherchons des conducteurs de ligne essentiellement, ajoute Jacques Le Rudulier. Mais nous avons beaucoup de mal à trouver. Ce sont des nouveaux métiers, pour lesquels les gens ne sont pas forcément formés. Nous assurons du coup une formation à l’embauche. »

Dans ces deux usines locales sont fabriquées les fameuses galettes, fondatrices de la marque, mais aussi les Sablés du Pays de Retz et des pâtisseries de la marque Bonne-Maman. « Le marché français se porte bien, analyse Jacques Le Rudulier. Nous avons également de gros développements à l’export. Les grandes galettes marchent très bien aux États-Unis. Et les galettes traditionnelles Saint-Michel se vendent bien en Asie. »...

La suite sur: Ouest France