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Le groupe Mytilimer a racheté l’usine des Marches de Bretagne à Vitré. Objectifs : lancer une nouvelle gamme pour La Cancalaise et faire perdurer l’établissement.

Saumon fumé artisanal

Dans la nuit du 10 au 11 janvier 2015, l’usine des Marches de Bretagne, située boulevard de Laval à Vitré, a été ravagée par les flammes. Elle produisait du saumon fumé, de manière artisanale. Alain Blais et Yvonnick Guilloux en étaient les gérants.

« J’étais en contact avec eux bien avant l’incendie », se souvient Christophe Lebihan, directeur général du groupe Mytilimer. « Par la suite, Alain Blais m’a contacté pour me demander si j’étais intéressé pour reprendre l’affaire. »

Le rachat s’est fait dans la foulée.

Le groupe au chiffre d’affaires de 40 millions d’euros est installé à Cancale. Il possède la marque La Cancalaise et produit des moules, de la soupe et des rillettes de la mer. « Nous avions dans l’idée de rajeunir cette marque et développer une gamme autour des produits fumés », complète le directeur général.

« Le fumoir d’environ 700 m2 des Marches de Bretagne est l’idéal pour se lancer. » L’usine a été entièrement reconstruite pour permettre la reprise de l’activité. Tout a été changé.

Deux axes commerciaux

À l’heure actuelle, trois salariés sont embauchés par Mytilimer sur le site vitréen, « dont des personnes d’anciennement les Marches de Bretagne », précise Christophe Lebihan. À court terme, il espère « une dizaine » d’employés.

Salage, fumage, séchage… Le travail dans le fumoir restera artisanal. « C’est un gage de qualité pour nous comme pour nos clients. » Clients qui sont présents dans tout le « très grand Ouest, de la pointe bretonne à la région parisienne, jusqu’à Bordeaux ». Certains produits sont commercialisés dans toute la France.

À Vitré, Christophe Lebihan souhaite créer une nouvelle gamme, celle des poissons fumés. « Il y aura deux axes de commercialisation : via La Cancalaise et via les Marches de Bretagne », explique-t-il. Une manière de toucher la clientèle connue de l’ancienne usine vitréenne. « Les produits auront quelques petites différences comme l’origine des poissons et les emballages. »

Le directeur général aimerait pouvoir commercialiser ces nouveautés dans le très grand Ouest grâce à la notoriété de la marque La Cancalaise.

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