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Le leader européen du légume surgelé a investi 36 millions sur son site morbihannais où elle emploie 400 salariés. L’usine transforme des légumes pour Picard, Thiriet et Findus.

À perte de vue, des palettes empilées jusqu’au plafond. Le directeur administratif et financier d’Ardo France est fier de son gigantesque hangar flambant neuf en plein Centre Bretagne. « C’est le résultat d’un investissement de trente millions d’euros », précise Richard Soubeiroux.

400 salariés, 900 producteurs

Installé à Gourin depuis 1995, le leader européen du légume surgelé n’a pas lésiné sur les moyens. Sur 6 000 m2, le nouveau centre de distribution peut stocker jusqu’à 25 000 tonnes de palettes. Ultramoderne, le bâtiment est entièrement automatisé.

Peu, voire pas d’intervention humaine dans la partie froide, mais des robots surveillés depuis un centre de contrôle high-tech. Le but: augmenter la production, en passant de 80 000 tonnes à 120 000 tonnes de produits surgelés par an. « En investissant aussi massivement, l’entreprise franchit un nouveau cap », explique son directeur. En « bonne santé » dans un marché pourtant très concurrentiel, le groupe belge Ardo connaît une croissance à deux chiffres.

C’est à Gourin, siège de sa filiale française, en pleine campagne, que se fait le plus gros de l’activité hexagonale. Haricots verts, épinards, choux-fleurs, petits-pois, carottes… L’usine morbihannaise, qui emploie 400 personnes, transforme des légumes cultivés par 900 producteurs bretons. Centrale, la situation géographique de Gourin est idéale.

Triés, nettoyés, blanchis, surgelés et conditionnés sur place, les légumes de plein champ sont ensuite vendus à des industriels ou à des grandes et moyennes surfaces. Parmi les clients d’Ardo: Thiriet, Picard, ou encore Findus.

« Le chiffre d’affaires français est de 150 millions d’euros, dont la majorité vient de Gourin », précise Richard Soubeiroux. Le groupe belge dépasse les 800millions d’euros de chiffre d’affaires par an.

À Gourin, Ardo a aussi investi six millions d’euros dans une nouvelle station d’épuration qui permet, entre autres, de réutiliser l’eau dans le lavage des légumes. « Surtout, elle améliore considérablement la qualité des effluents et donc le respect de l’environnement. »
La suite sur: Ouest-France