Lidl poursuit sa stratégie avec Cestas (33)

Ce nouvel entrepôt va approvisionner les 72 magasins de la région Gironde, Landes, Lot et Garonne et Pyrénées Atlantiques. Il remplace l’entrepôt de Cadaujac, devenu inadapté en raison de la forte part de logistique du froid positif et négatif dans l’activité de Lidl.

L’investissement avoisine les 58 millions d’euros, avec une mise en service prévue pour mars 2019. Le bâtiment compte huit cellules et de nombreux quais pour éviter les temps d’attente lors du chargement.

Développement durable

La conception intègre également des critères de développement durable, comme un système de récupération des eaux pluviales, un éclairage naturel avec passage en LED, des dispositifs de recyclage des déchets. La Gestion Technique du Bâtiment (GTB) va permettre de récupérer la chaleur dégagée par les machines pour chauffer les plénums (les espaces entre la dalle du niveau supérieur et le faux-plafond). La chaleur des moteurs des box réfrigérés servira pour le chauffage au sol de l’entrepôt.

Logistique poussée

Chaque semaine, un entrepôt Lidl réceptionne 9 800 palettes, prépare 750 000 colis, expédie 10 300 palettes et livre environ 350 tournées. Sachant que l’activité connaît un pic d’activité en été, de l’ordre de 25%. Tous les flux de marchandises sont pilotés par ces hub logistiques régionaux, les magasins ne s’occupant pas des approvisionnements.

Lidl a entamé la refonte de sa logistique en 2015, en inaugurant un entrepôt de 41 000 m2 à La Chapelle-d’Armentières, près de Lille (capacité 19 000 palettes). Le coup d’envoi du renouvellement d’ici 2020 de 80% des 25 entrepôts de France, chacun développant de 15000 m2 à 44000 m2 (soient près de 800 000 de m2 au total sur le territoire). Le coût global avait été estimé entre 100 et 150 millions d’euros, rien que pour la logistique. Car en parallèle, le groupe rénove une partie de son réseau de 1500 magasins.