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Le groupe de boulangerie et pâtisserie industrielles Brioche Pasquier, installé à l’est de Cholet, se tourne aussi de plus en plus vers l’international. Il y réalise déjà 23% de son chiffre d’affaires. Prochaine étape : un développement accentué en Asie.

Un nouveau bâtiment de 10 000m2

Le site Brioche Pasquier, situé dans la commune de Cerqueux près de Cholet (Maine-et-Loire), où est également installé le siège social du groupe, s’agrandit de 10 000 m2. « Le site actuel fait 20 000 m2, confie son directeur, Willy Deniau. Le but de cet agrandissement est de moderniser l’outil de production. Nous allons installer une ligne plus moderne dans ce bâtiment. Et dans l’espace libéré, créer un nouveau quai d’expédition. »

Il n’y aura pas d’embauche à la clé. Coût de l’investissement ? Le PDG du groupe, Pascal Pasquier, préfère rester discret. Il n’en dira rien. Et le site peut-il encore s’agrandir ? « Franchement, ce n’est pas ce que nous souhaitons, indique Pascal Pasquier. Nous voulons conserver des sites à taille humaine, pour garder de la proximité avec nos salariés. »

Le chiffre d’affaires du groupe est passé de 81 millions d’euros en 1991 à 658 millions d’euros en 2016. Une progression spectaculaire, qui s’explique aussi par les rachats de l’espagnol Productos Recondo en 2001, de Sopafi, Biscotte L’Angevine et Auga en 2005…

Un développement à l’international qui se poursuit

Attention, chez Brioche Pasquier, on ne parle pas « export », mais « international ». Pascal Pasquier explique : « L’export, c’est : je reste chez moi. L’international, c’est : nos équipes vont s’implanter dans les pays qui nous intéressent. »

Aujourd’hui, on retrouve le groupe – issu de la boulangerie de Gabriel Pasquier, aux Cerqueux – en Grande-Bretagne, aux États-Unis, en Belgique, en Italie, en Allemagne et en Asie. « Là-bas, la culture française de l’agro-alimentaire est très présente. On y trouve même la « Baguette de Paris ». L’international est une priorité absolue du groupe. » 23 % du chiffre d’affaires est réalisé à l’étranger…
La suite sur: Ouest-France