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A compter de l’été 2018, l’entreprise agroalimentaire Apidis compte multiplier par deux et demi sa production annuelle de miel à Dijon (Côte-d’Or).

Apidis, le premier producteur et troisième conditionneur français de miel, implanté à Dijon (Côte-d’Or), engage la réalisation d’un nouveau site de stockage et conditionnement pour un investissement légèrement supérieur à 9 millions d’euros, dont 1,5 million d’euros en équipement supplémentaires : cuve et lignes de remplissage.

Au lieu de six bâtiments qui obligeaient un gramme de miel à parcourir au total un kilomètre, nous en aurons un seul de 6 500 mètres carrés qui réduira cette distance à 60 mètres, d’où d’importants gains de productivité à venir“, souligne Thomas Decombard, le directeur général d’Apidis.

L’entreprise agroalimentaire qui exploite en propre un cheptel de 4 500 ruches, dont 1 000 en bio, et s’approvisionne chez de nombreux apiculteurs sous contrat, compte avec ce nouvel outil, opérationnel à l’été 2018, multiplier par deux et demi sa production annuelle de miel, cette dernière passant de 1 800 à 4 500 tonnes. “Grâce à l’appui de l’agence Dijon Développement nous pouvons demeurer sur le territoire dijonnais en nous transférant sur l’ancien marché de gros, qui sera ainsi complètement reconverti“, ponctue le dirigeant.

Trente miels différents

L’Atelier Correia de Saulieu (Côte-d’Or) signe l’architecture de cette unité qui intègre un parcours de visite et plusieurs espaces muséographiques en bois du Morvan. En 2021, un nouveau projet, qui demeure confidentiel, favorisera la création d’une vingtaine de postes, a annoncé le directeur général.

Plus connue dans le quart Nord-Est sous la marque Les Ruchers de Bourgogne, Apidis commercialise une trentaine de variétés de miel sans mélange, ainsi qu’une gamme de produits dérivés : pastilles, nonnettes, pain d’épices, bonbons… L’entreprise a réalisé l’an dernier 16,27 millions d’euros de chiffre d’affaires, dont 15 % à l’export. Elle s’appuie sur un effectif de 49 salariés, auxquels s’ajoutent une vingtaine de personnes issues de centres d’aide par le travail (Cat). Elle connaît une croissance annuelle de 5 %

La suite sur:  L’Usine Nouvelle