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Avec le développement de la consommation en viande bio, la PME va plus que doubler son outil de transformation agroalimentaire et de commercialisation du Maine-et-Loire..

Le Comptoir des viandes bio projette d’augmenter la surface de l’atelier agroalimentaire du site de Maulévrier (49) de 600 m2 à 1 500 m2 . Les travaux commenceront en juillet 2016 et devraient se terminer en mars 2017. « Nous avons hâte de pouvoir bénéficier de nos nouveaux locaux », affirme la directrice, Morgane Piard. Détenu par l’Union des éleveurs bio (Unébio) et quatre structures d’éleveurs (Ebio, Unébio Centre-Est, Normandie viande bio et Union bio du Limousin), l’outil bénéficie de l’engouement pour la viande bio. En un an, le chiffre d’affaires devrait passer de 6,2 M€ à 7,2 M€ en 2016. Ce mois de mai, 67 t de viandes ont été transformées contre 46 t l’an passé. Cette performance coïncide avec l’ouverture du Comptoir des viandes bio au pavillon de Rungis, entreprise créée par la Société européenne de négoce des viandes et l’Unébio que Maulé-vrier commence à livrer. Le site travaille une large gamme de produits, du bœuf, du veau, de l’agneau, de la volaille, de la charcuterie et des œufs, et livre dans toute la France. Tous ces segments sont en progression, particulièrement les steaks hachés avec l’achat il y a un an d’un hachoir à procédé basse pression Kaufler. Ses parts de marché se développent en RHD et en magasins spécialisés. « Des boucheries traditionnelles se convertissent au bio, souligne Morgane Piard, avec l’arrêt de leur déclin il y a dix ans, tous les signaux sont au vert. Les centres de formation accueillent de nombreux futurs bouchers. »

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