Nouveau bâtiment, nouveaux produits… Les Cuisinés d’Armor (Armor Plats Cuisinés) poursuivent leur croissance. Le fabricant morbihannais de plats cuisinés pour la grande distribution vient d’investir 550 000 € dans de nouveaux équipements.
Sur la zone du Porzo, à Kervignac (56), Les Cuisinés d’Armor (*) poussent discrètement mais sûrement les murs. La semaine dernière, l’entreprise qui fabrique des plats cuisinés frais depuis 1994, a inauguré un nouveau bâtiment. Le quatrième en onze ans. Lorsque l’entreprise s’est installée au Porzo, en 1997, elle occupait un bâtiment de 1 000 m2. Une surface quasiment quadruplée aujourd’hui.
Viandes, poissons, légumes… 2 000 tonnes de petits plats sortent chaque année de l’atelier kervignacois. Destination le rayon traiteur traditionnel des enseignes de grandes et moyennes surfaces, qui constitue, en régional et national, l’essentiel de l’activité des Cuisinés d’Armor. « Nous avons également une petite activité de fabrication de garnitures qui entrent dans la composition de crêpes ou feuilletés », précise Marc Burban, le PDG des Cuisinés d’Armor.
Investissements continus
Il y a trois mois qu’Armor plats cuisinés a adopté la marque commerciale Les Cuisinés d’Armor. Pas une révolution pour le client de grande surface puisque les petits plats kervignacois sont commercialisés déballés. Mais un affichage à l’aune d’une croissance forte et continue depuis 2003, année où avec deux autres associés Marc Burban a repris l’entreprise. À l’époque, la production était de 300 tonnes et l’atelier employait cinq salariés. Ils sont 45 aujourd’hui.
Le chiffre d’affaires de l’entreprise avoisine cette année les 20 M€. Depuis quinze ans, « nous investissons entre 300 000 et 350 000 € en matériel chaque année », indique Marc Burban. Indispensable pour assurer volume et qualité dans un secteur très concurrentiel. Cette année, outre le million d’euros investi dans la construction du nouveau bâtiment, Les Cuisinés d’Armor ont vu plus grand avec un investissement matériel de 550 000 €. « Nous développons de nouveaux produits, avec de nouveaux emballages qui seront mis sur le marché en 2019 », explique Marc Burban.
Conditions de travail améliorées
Les objectifs sont clairs, qui ont d’ailleurs valu à l’entreprise un soutien régional à hauteur de 96 000 € dans le cadre du Pass compétitivité agroalimentaire : « Poursuivre le développement de l’entreprise mais aussi améliorer les conditions de travail des salariés », détaille Marc Burban. « Nous avons 65 recettes dans nos gammes et c’est un métier encore très manuel. Faciliter les opérations de travail a toujours été un fil conducteur dans nos investissements ». À la clé aussi, l’amélioration des performances énergétiques et le recrutement de quatre personnes supplémentaires.