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L’entreprise vendéenne, dont le siège est basé à Saint-Fulgent, dans le bocage, célèbre ses 50 ans. Maître Coq investit dans ses usines, recrute, et se lance à nouveau dans la voile. Entretien avec Christophe Guyony, directeur général de Maître Coq et Chantal Philippe, directrice marketing de l’entreprise.

La marque Maître Coq célèbre ses 50 ans. Parvient-elle toujours à évoluer ?

Depuis la création de Maître Coq, nous sommes toujours dans l’innovation. L’activité se développe beaucoup. Nous avons, l’année dernière, recruté 200 salariés, cette année également, et nous comptons en faire de même l’année prochaine, sur l’ensemble de nos quatre sites vendéens, et celui situé en Auvergne.

Dans un contexte où la population a parfois des réticences face aux produits industriels, comment l’entreprise parvient-elle à gagner sa confiance ?

Nous répondons aux attentes des consommateurs en nous dirigeant vers toutes les gammes, de la volaille au prix d’appel au poulet label, biologique, vers le snacking ou le prêt à cuisiner. Cela en mettant un point d’honneur à la composition de nos huiles, qui sont entièrement végétales, sans huile de palme évidemment.

Pourtant, la baisse de la consommation de viande est un fait…

Pour la viande rouge, oui. La viande blanche n’est pas particulièrement boudée. Le taux de pénétration de la volaille dans les foyers français est au-delà des 95 %. Ce qui signifie que dans la quasi-totalité des foyers, il y a au moins une fois par an de la volaille à table. Il ne faut surtout pas faire d’amalgame entre viande blanche et viande rouge. Elle est d’autant plus présente dans les foyers qu’elle est plus économique.

Abattoir rime souvent avec travail pénible pour les salariés. Qu’en est-il chez Maître Coq ?

Nous avons, cette année, investi 35 millions d’euros dans notre site de production à Saint-Fulgent. Cette somme a servi à soulager les salariés des charges. Nous sommes dans un métier de manipulation, mais désormais, il n’y a plus de port de charges. Nous avons installé beaucoup d’automatismes.

Dans notre usine de Sainte-Hermine, nous sommes en cours d’investissement, à hauteur de 20 millions d’euros, pour une extension du site de 4 000 m². L’humain est très important dans notre société, et nous accompagnons nos salariés dans la formation. 1,4 % de la masse salariale est placée dans des programmes de formation, car les métiers d’hier ne sont pas ceux de demain. L’obligation légale est de 0,9 %.

Enfin, vous vous relancez dans la voile avec un départ prochain pour la Route du Rhum…

Il était important, pour les 50 ans de notre marque, que nous prenions le large en nous relançant dans le sponsoring. Le skipper Yannick Bestaven nous a rejoints avec son Imoca, un bateau de 18 mètres qui prendra la Route du Rhum, mais aussi la Transat Jacques-Vabre, et le Vendée Globe en 2020.

 

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