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Agromousquetaires, le pôle agroalimentaire du groupement Les Mousquetaires (Intermarché) investit actuellement 55 millions d’euros dans sa filière porcine dont 20 millions pour moderniser Josselin Porc Abattage, l’ancienne usine Gad. Les deux autres sites d’abattage de porcs – Gâtines Viandes à La Guerche-de-Bretagne et SBA à Riec-sur-Belon – sont également concernés.

64ème usine de transformation d’Agromousquetaires, Josselin Porc Abattage (JPA) a été reprise par le groupe fin 2014. Les travaux de modernisation alors annoncés ont débuté en ce mois de juillet 2015.

À terme (2017), cet investissement de 20 millions d’euros sur le site de Josselin (Morbihan) permettra une augmentation de 4.500 abattages par semaines, portant à 28.000 le nombre de porcs traités par semaine. La préparation de commandes sera également automatisée grâce à un robot. Ce vaste chantier devrait donc durer 2 ans. « Cet investissement ne sera pas le seul puisque nous allons mettre 55 millions dans la filière porcine », précise Jean-Pierre Meunier, président du groupement Les Mousquetaires.

En effet, les deux autres abattoirs du groupe, également situés en Bretagne, seront aussi modernisés moyennant 35 millions d’euros d’investissement : celui de Gâtines Viandes à La Guerche-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine) et celui de SBA à Riec-sur-Belon (Finistère).

« L’objectif est de consolider et de pérenniser l’approvisionnement de nos 7 sites de production de charcuterie, nos 1.820 points de vente Intermarché et 300 Netto avec de la viande française de qualité » appuie Jean-Pierre Meunier.

En parallèle, Agromousquetaires a signé un contrat avec trois groupements de porcs bretons – Cooperl Arc Atlantique, Prestor et Aveltis – pour un approvisionnement local en porcs charcutiers. 1.200 éleveurs sont concernés et toucheront un bonus par rapport au cours du cadran, comme s’y était engagé Intermarché.

Dans le cadre de cet accord, le groupement a élaboré des cahiers des charges pour le porc frais, le porc salaison, puis, par la suite, le bio, les porcs sans antibiotiques et le label rouge. Intermarché va aussi en profiter pour relancer son ancienne marque Louis d’Armel.

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