Novasources vient d’investir 3 millions d’euros pour pousser les murs de la fameuse boulangerie-pâtisserie Régnier, à Arques, maison en activité depuis 1864. L’objectif est d’y loger quatre nouvelles lignes de production.
1. Ce qu’il se passe
L’unité de production Régnier, basée depuis 2004 dans la zone du Lobel à Arques sur 2 000 mètres carrés, est en train de s’agrandir. Les travaux de terrassement sont achevés et laisseront bientôt la place à une extension de 1 500 mètres carrés. Le futur bâtiment abritera quatre nouvelles lignes de production, soit autant que l’usine en dispose pour le moment. Une ligne de produits de boulangerie et de brioches, et trois autres destinées aux produits traiteurs, surgelés, en sucrés et salés. « Cet agrandissement nous permettra également de disposer d’une chambre froide de 265 palettes. On a un mois et demi de stock, mais il faut plus pour absorber les fêtes de fin d’année. » Enfin, une ligne d’emballage plus automatisée que l’existant permettra « des cadences plus importantes et davantage de souplesse ».
2. Pour quoi faire ?
Vincent Sepieter et Bertrand Boddaert, patrons de Novasources, ont repris l’enseigne en mai 2013, « avec des velléités de traiteur salé pour nos clients », explique le premier, directeur général. Le site fabrique de la pâte à chou pour des carolines salées, des mini-bouchées, ou encore des mini-burgers. Mais les dirigeants n’oublient pas la vocation première de l’usine du Lobel : « On fait beaucoup de Merveilleux, de Paris-Brest, de gâteaux au chocolat ou de mini-pâtisseries, poursuit Vincent Sepieter. Mais on a également développé une gamme de brioches cramiques, au chocolat ou au sucre, avec des produits régionaux (sucre, farine, œufs…) »
3. Quels moyens humains ?
L’ambition avec cette extension était de créer une quinzaine d’emplois. Certains sont même effectifs en ce début d’année au niveau de l’encadrement, de la vente ou de la direction de site. Il reste à trouver… des boulangers-pâtissiers. Pas forcément évident : « Beaucoup partent plus naturellement dans l’artisanat, constate le DG. Et c’est un secteur qui ne connaît pas de chômage. »
Avec ses 54 salariés – pour le moment – Régnier mettra ses nouvelles lignes en service en juin et visera un chiffre d’affaires de 8 à 10 millions d’euros « rapidement ». En misant sur un retour de flamme du marché de la grande distribution, son principal client. Et sur les marchés publics (écoles, hôpitaux, maisons de retraites ou restaurants universitaires) : «Chaque nuit, dix camions assurent leur tournée dans toute la région ».
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