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L’usine de chips Bret’s de Saint-Gérand (56) va s’agrandir à partir de cet automne : un entrepôt de 3.000 m² va être construit. Les travaux devraient commencer à l’automne et se terminer en 2018.

Après une deuxième usine au Pouzin, en Ardèche, le groupe Altho continue de s’agrandir, mais cette fois sans changer de site : elle s’étend sur celui existant à Saint-Gérand. Le numéro trois français des chips va s’élargir avec un entrepôt de 3.000 m². Le permis de construire a été délivré par la mairie et selon Laurent Cavard, P-DG d’Altho, « les travaux devraient commencer à l’automne ». En 2014, Bret’s avait inauguré une nouvelle usine en Ardèche, pour pouvoir améliorer sa compétitivité face à la concurrence. Le site de Saint-Gérand s’était révélé insuffisant, ne pouvant produire une quantité répondant à la demande. « Nous avons beaucoup investi à l’usine du Pouzin », indique Laurent Cavard. « Nous avions concentré nos efforts sur ce site, mais maintenant nous pouvons développer celui du Morbihan ».

 Des postes en moins

Cet aménagement se double d’une modernisation de l’entrepôt : « Nous avons un projet de palettisation automatisée et d’amélioration de l’ergonomie ». L’idée est aussi de limiter les flux de personnes, de chariots de manutention et autres éléments, « potentiellement accidentogènes ». Un changement qui va aussi entraîner la suppression de certains postes. « Ce sont les postes qui comportent une certaine pénibilité qui ne sont pas très attractifs. Ils étaient surtout saisonniers ». Laurent Cavard indique que l’entreprise va par ailleurs créer des emplois de techniciens, « plus complexes », pour travailler sur les nouvelles machines. « On va repenser les postes et améliorer les compétences personnelles des employés. Mais c’est vrai que la balance penchera plutôt vers moins de postes ».

Une consommation saisonnière

S’il ne peut donner de budget précis, le P-DG parle d’un « projet à plusieurs millions d’euros ». Le représentant de la chips bretonne vise une amélioration constante de sa productivité : « nous avons pu baisser nos prix de 11 % en trois ans ». Le permis déposé, le groupe va maintenant lancer des appels d’offres vers les fournisseurs de matériel. « Nous continuons la production pendant les travaux », indique Laurent Cavard. Le projet devrait se terminer en mars 2018 : « C’est le mois où la consommation de chips, très saisonnière, commence à augmenter.

 La suite sur: Le Télégramme