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Coup de coeur Produit en Bretagne et Ouest-France. Le réseau Le Saint, 2e distributeur de fruits et légumes en France, a un nouveau site. Il assure sa croissance toujours depuis le Finistère.

Impossible de passer à côté sans la voir. En fin d’année, l’entreprise Le Saint a quitté son site historique, à Bourg-Blanc (Finistère), pour s’installer aux portes de Brest, à Guipavas. Un investissement de « 20 millions d’euros » pour construire un nouveau siège, imposant et moderne, à l’image du réseau, aujourd’hui « 2e distributeur de fruits et légumes en France et leader régional de la distribution de produits de la mer ».

« Le bâtiment, de 15 000 m², dégage une force naturelle, commente Gérard Le Saint, co-dirigeant, avec son frère Denis. Il montre que l’entreprise avance et qu’elle est bien ancrée dans le paysage. Avec son architecture originale, on voulait valoriser le réseau mais aussi le territoire. » La notoriété ne s’est pas faite attendre. « Nous avons reçu plus de 600 candidatures à notre arrivée », s’étonne-t-il encore.

Depuis sa création en 1958, la petite affaire familiale a fait du chemin. « Nous avons démarré la croissance externe en 2000, rappelle Gérard Le Saint. Actuellement, nous distribuons tout ce qui se mange. »

« L’entreprise grandit tous les jours »

En 2017, sur les 507 millions d’euros de chiffre d’affaires, les fruits et légumes représentent 67%. « Nous avons aussi les produits de la mer et les produits frais (viande, oeufs, fromages…). » Le réseau compte une trentaine de sociétés régionales et deux ateliers de découpe dans le Grand Ouest et le Sud-Ouest. Plus de 1 500 salariés. « Les particuliers nous connaissent un peu moins, reconnaît Marc Saouzanet, responsable circuits spécialisés. Nos clients, 36 700 répartis dans 33 départements, sont, pour moitié, les moyennes et grandes surfaces (GMS) et la restauration hors domicile. Sans oublier les spécialistes. »

Le Saint a profité du déménagement pour « améliorer les conditions de travail », regrouper les activités de l’ancien site avec celles d’Elbé fruits (Quimper), et mieux « sestructurer ». « L’entreprise grandit tous les jours, il faut ajouter de nouvelles compétences. Nous étions 160 à Bourg-Blanc, nous sommes 280 ici. » L’entrepôt de 10 000m² et ses vingt-huit quais de chargement doivent permettre de « répondre à la croissance » et « aux attentes des clients ». « Nous pouvons monter jusqu’à 1 000 commandes par jour », glisse Marc Saouzanet.

Pour autant, l’entreprise ne tourne pas le dos à ses valeurs: « exigence et proximité ». « On est dans la continuité », assure Gérard Le Saint. L’ADN, « l’ancrage local », reste intact. « On achète autour de chez nous. Chaque région a son maillage de producteurs et en fonction de la saisonnalité, on élargit le cercle », poursuit Marc Saouzanet. Autre preuve de cet attachement, le réseau soutient les associations sportives et culturelles locales.

Après une installation réussie, l’heure est à la « digestion ». « Nous allons absorber les récentes acquisitions (huit en 2017), sourit Gérard Le Saint.Mais c’est vrai que nous essayons de saisir les opportunités quand elles se présentent. » Demain, le réseau n’exclut pas de développer la mûrisserie.

 Coups de coeur Produit en Bretagne et Ouest-France.Le Saint est l’une des entreprises lauréates de ces Coups de coeur décernés chaque année à des entreprises innovantes, attachées à leur ancrage territorial et à la création d’emplois.

 

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