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Depuis 1992, le groupe aux 11 sites de production, et dont le siège est à Locminé, est une locomotive industrielle pour le centre-Morbihan. À Baud, il mise sur l’innovation technologique.

« On ne peut pas tout dire ! » Michel Boulaire, PDG du groupe Jean Floc’h depuis 2006, tient à garder ses secrets de fabrication. Les établissements baldiviens du groupe vont s’agrandir de 4 000 m2, avec pour objectif « une facilité de travail, une meilleure ergonomie et le recours à des technologies innovantes performantes. » Les travaux de terrassement viennent de commencer, ils doivent se terminer fin 2016.

« Tout est concentré à Baud »

C’est tout ce que l’on apprendra concrètement sur les caractéristiques du nouvel outil. « Un site ultramoderne, à la pointe, c’est le sens de l’histoire. Ce n’est pas forcément une nécessité aujourd’hui mais dans dix ans, on pourrait regretter de ne pas l’avoir réalisé… On doit innover, c’est indispensable. »

Cet agrandissement n’entraînera pas d’embauches, mais Michel Boulaire rappelle toutefois : « L’investissement génère de l’emploi, maintient la pérennité de l’économie ; c’est une garantie d’avenir. L’idée n’est pas forcément d’augmenter les volumes mais on le fera si on le peut. Souvent les plus modernes deviennent les plus gros. »

C’est en reprenant, en 1989, l’entreprise Bernard à Locminé pour en faire un abattoir industriel de porcs de 35 000 m2, que Jean Floc’h a débuté l’histoire d’un groupe qui compte aujourd’hui 12 sites et 1 500 employés, dont 200 à Baud. « Toutes les conditions étaient réunies, explique le PDG.L’emplacement proche du siège à Locminé et des voies de communication, les relations avec les élus. La ville a énormément évolué depuis 1990 même si elle était déjà un carrefour. Tout y est concentré. Elle est proche de tout. Pour nous, c’est essentiel. Elle donne une image de sérénité. »

C’est à Baud que le groupe a lancé sa diversification. Il y a installé, en 1992, sa première conserverie, qui a développé notamment deux nouveaux produits : la volaille et le boeuf.

Cette activité a augmenté considérablement les exportations. En 1999, l’entreprise a implanté un deuxième bâtiment sur le site, dédié à la salaison (saucisses, lardons). Les activités baldiviennes restent idéalement complémentaires de l’abattage, de la production de charcuterie, de produits surgelés.

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