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Après un investissement de 16 millions, le site de Sérent spécialisé dans l’abattage et la découpe de volailles, espère embaucher une centaine de salariés. Et gagner des parts de marché.

L’entreprise

La société Celvia à Sérent fait partie du groupe LDC. Avec 18 000 salariés en France et à l’étranger, elle est leader européen avec ses marques Le Gaulois, Maître Coq, Loué, Marie.

LDC a racheté l’entreprise sérentaise en 2012, dont le siège est à Saint-Jean-de-Brévelay avec son site d’abattage et de découpe de dindes, de produits panés et de charcuterie à base de volaille.

Celvia se développe encore et embauche. Dernièrement, chefs d’équipes, responsables techniques, techniciens de maintenance ont été recrutés et formés.

« Il reste des postes à pourvoir : deux chefs d’équipe, deux techniciens, un régleur. Surtout, nous recherchons 60 opérateurs en production, avant mars. 10 personnes pour l’abattoir, 50 pour la découpe que nous formerons et intégrerons par groupes dès janvier », indique Lisa Dieulouard, responsable des ressources humaines.

Ces postes en CDD de 6 mois pourront évoluer vers un CDI. « Nous avons du mal à recruter. L’image reste négative. Pourtant notre métier a bien évolué. Nous privilégions la polyvalence », argumente Bastien Marty, directeur de l’usine.

Lors de la reprise par LDC, « nous comptions 60 salariés, aujourd’hui 160, grâce à un investissement lourd », détaille le directeur.

En trois ans, 16 millions d’euros ont été investis dans de nouvelles salles pour la production, de nouveaux outils en ligne automatisés… D’autres investissements, de 3 à 4 millions, sont planifiés.

« Cela traduit une grosse confiance du groupe ! Nous améliorons sans cesse les conditions de travail. Nous visons aussi la qualité irréprochable avec, par exemple, des détecteurs aux rayons X pour garantir l’absence d’os dans la viande », précise le directeur.

Augmenter les cadences

La consommation française de poulets est en hausse constante. « Chaque semaine, en France, 8 millions sont consommés. Dans le même temps, la part de produits importés augmente de 40 %. Sur plus de trois millions de poulets importés, la moitié vient du Brésil ou de Thaïlande. L’autre moitié, qui nous intéresse, d’Europe du Nord. Nous devons augmenter la production pour répondre à la demande en origine France. »

Lors du rachat, la société sérentaise produisait 85 000 petits poulets par semaine. Aujourd’hui, le site en abat et en découpe 190 000 gros. « En mars, nous voulons atteindre les 250 000 poulets avec deux équipes en 2 x 7. En 2018, nous espérons atteindre 400 000 par semaine

La suite sur:  Ouest-France