L’entreprise familiale agrandit ses bâtiments agroalimentaires pour passer de 3 300 à 6 000 tonnes de charcuterie par an et prévoit d’embaucher 50 personnes d’ici cinq ans. Les travaux, qui ont débuté en novembre, devraient se terminer en septembre 2015.
Orienté initialement vers l’industrie papetière, le paysage économique rochettois s’est peu à peu diversifié pour s’ouvrir vers l’agroalimentaire avec l’implantation dès 1937 des salaisons Henri Raffin.
Après quatre agrandissements successifs de 1997 à 2011, l’entreprise vit aujourd’hui un nouveau tournant de son histoire. Elle envisage de doubler sa capacité de production en passant de 3 300 à 6 000 tonnes de charcuterie fabriquée dans son usine agroalimentaire rochettoise.
Un investissement de cinq millions d’euros
Pour atteindre cet objectif, l’entreprise familiale dirigée depuis 2004 par Georges Raffin, fils d’Alfred et petit-fils d’Henri Raffin, a engagé le 22 novembre, la construction de 2 900 m² de locaux et de 200 places de parking. Le coût de cet agrandissement – qui viendra s’ajouter aux 8 000 m² existants – est estimé à cinq millions d’euros. La fin prévisionnelle des travaux est fixée en septembre.
Les salaisons Henri Raffin employaient fin 2014 150 salariés, soit 60 collaborateurs supplémentaires de 2010 à 2014. Avec l’agrandissement, 50 personnes supplémentaires devraient être embauchées d’ici quatre à cinq ans. Aujourd’hui, 20 commerciaux sillonnent la France à la recherche de nouveaux marchés.
Le développement de la stratégie commerciale est également passé par la création en 2013 d’un service marketing et communication dont la responsabilité a été confiée à Delphine Perrot. Avec, à sa tête, Georges Raffin, l’organigramme repose sur Olivier Dal Tio, responsable de la production, chef du projet d’agrandissement et sur Vincent Scolan, directeur la chaîne du produit fini, de son conditionnement jusqu’à l’expédition.
La suite sur: Le Dauphiné