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Après un an et demi de travaux, la plate-forme logistique de la Cooperl est achevée à Plestan, près de Lamballe (Côtes-d’Armor). Quarante salariés travailleront sur ce site, opérationnel en février 2019.

Nouveau navire dans la « flotte » de la Cooperl. Au bord de la RN12, à Plestan, la nouvelle plate-forme logistique de 9 600 m2 est sortie de terre après un an et demi de travaux. Un chantier qui a mobilisé seize entreprises et une cinquantaine d’ouvriers dans une zone de 19 ha, acquise par la coopérative en 2016.

Pour les moyennes et grandes surfaces

À 10 km du siège social lamballais, le leader français de la filière porcine déploie ses tentacules. « Ce bâtiment s’inscrit dans une croissance du marché des produits élaborés, qui a conduit à une saturation du site de Lamballe et d’une volonté de réorganiser, à la fois, nos préparations de commandes et le site de Lamballe au niveau de la transformation », justifie le groupe.

Sur ce nouveau site, on stockera, on préparera les commandes et on expédiera les UVC (unité vente consommateur) de viande, c’est-à-dire les viandes que l’on trouve en barquette au rayon frais boucherie et produits élaborés (côtelettes, rôtis, brochettes etc.). Ces produits seront destinés à « des grandes et moyennes surfaces et à la restauration hors domicile ». « Les équipements intérieurs ont été installés » dans cette nouvelle unité. Il y a quelques semaines, « une phase de démarrage du froid (de 0 à 4°) a commencé ».

25 millions d’euros

« Fortement mécanisée », la plate-forme « est actuellement testée, jusqu’à la fin de l’année, pour vérifier que chaque équipement réponde bien à sa fonction principale », indique la Cooperl, qui avait prévisionné un budget de 25 millions d’euros sur ce projet.

« Plus de 1 200 scénarios ont été écrits à partir du cahier des charges. Ils seront prochainement testés sur les installations. Le service informatique déploie en ce moment les logiciels de gestion du site et effectue les différents tests. Un test global de performances clôturera cette phase, courant janvier. » Les process seront alors validés. Quarante salariés démarreront la production début février 2019. Un retard de trois mois par rapport à la date de mise en service initialement annoncée.

« Jusqu’à 3 000 colis à l’heure »

Le bâtiment est découpé en quatre grandes parties : la réception des produits et le formage des cartons, le stockage automatisé avec 17 000 emplacements prévus, le compostage avec huit lignes automatiques et dix lignes manuelles et l’expédition. « Grâce à cette organisation, le site sera en capacité d’expédier jusqu’à 3 000 colis à l’heure. » Des locaux sociaux, avec vestiaires et salle de pause, et des bureaux administratifs sont en cours de construction dans un bâtiment annexe. « La fin des travaux est prévue pour fin décembre. »

Lire la suite:  Ouest-France