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Sur le site airvaudais de la marque, la production croît depuis trois ans. Pour les dirigeants, cela traduit la confiance des consommateurs en la marque

Pas de coup de froid pour Marie Surgelés. La marque de plats cuisinés n’a pas été touchée par la crise de confiance des consommateurs après le scandale des lasagnes à la viande de cheval. « Les gens viennent plus vers les produits Marie que ceux des marques distributeurs, estime Julien Le Gallec, directeur de l’usine airvaudaise du groupe. Notre marque est un gage de qualité. »

Plus de 20.000 tonnes en 2016

La société mise sur des viandes « exclusivement » françaises et vante des produits « faits comme à la maison », sans émulsifiant ou additif. « Nous avons pris le contre-pied, enchaîne Didier Gand, le directeur général de Marie Surgelés. Notre choix stratégique est gagnant. Nous avons aussi profité de l’arrêt de Maggi. » Dans un marché du surgelé en recul de 2 à 3 points par an, Marie Surgelés fait plus 5 en moyenne. Son chiffre d’affaires en 2016 est de 120 millions d’euros contre 114 millions en 2015.
Une dynamique qui profite au site d’Airvault (1), où travaillent 170 personnes, auxquelles s’ajoutent, chaque jour, 20 à 40 intérimaires. « Notre activité se porte bien, souligne Julien Le Gallec. Nous enregistrons une progression des volumes de 6 % cette année. » Le chiffre d’affaires de l’usine est de 50 millions d’euros contre 47 millions en 2015. Les plats cuisinés à base de poisson, les gratins, les sachets familiaux et les barquettes individuelles sont confectionnés à Airvault. En dehors des produits de marque Marie, le site fabrique aussi pour les marques distributeurs et les « Freezer center », comme Picard ou Thiriet. « Nous faisons aussi les produits Marie restauration destinés à la restauration collective », précise Julien Le Gallec.
Au total, plus de 20.000 tonnes sont produites à Airvault, contre 17.000 tonnes il y a deux ans. La star du rayon surgelé pour la marque : « notre paëlla en sachet de 900 grammes, indique le directeur du site. Nous en fabriquons plus de 2,5 millions de sachets par an, soit 2.200 tonnes. »

2 millions d’investissements

Pour se maintenir, Marie Surgelés investit 6 à 7 millions d’euros par an depuis 3 ans afin d’améliorer la productivité et les conditions de travail. « Cette année, nous allons investir plus de 2 millions d’euros sur le site d’Airvault, indique Didier Gand. Nous voulons redévelopper notre culinarité. » Ce travail porte, par exemple, sur l’exploitation des jus de cuisson de viande dans la réalisation des recettes « pour améliorer le goût ».

La suite sur:  La Nouvelle république