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Installée à Croisilles près de Gacé depuis 1999, Traiteur de la Touques, société créée en 1959 sous le nom de Salaison de la Touques, poursuit son développement en augmentant sa surface de production de 1 600 m2.

« Vive le vent, vive le vent, vive le vent d’hiver ». Pour nombre d’entre vous, cet air n’évoque pas seulement les fêtes de fin d’année ou les joies de la neige, mais le passage du glacier du glacier Ruiz à proximité de votre habitation. Àl’approche de Noël, une période économiquement importante pour la société cambrésienne (elle y réalise 30 % de chiffre d’affaires), tour d’horizon de l’entreprise avec son directeur général Sébastien Van de Velde.

Saviez-vous que la salade piémontaise Monique Ranou que vous vous apprêtez à consommer a été produite dans l’usine Traiteur de la Touques ? Sans doute pas. Et pourtant, chaque année, ce sont 14 000 à 15 000 tonnes de salades qui y sont produites dans deux grands secteurs d’activité : les salades traiteurs, dites aussi « ensaucées » comme la piémontaise, celles à base de carottes ou de céleri, les taboulés…, conditionnées en portion de 200 à 2 500 g, et le snacking, des solutions repas à base de salade verte et autres ingrédients avec la sauce à part.

Groupement industriel Agro-Mousquetaires

En tout, Traiteur de la Touques proposent 80 références, commercialisées à 90 % sous la marque distributeur Intermarché (Monique Ranou, Top Budget et Netto) – logique puisque l’enseigne appartient au groupement industriel Agro-Mousquetaires depuis 1983, – ainsi que sous d’autres marques d’enseignes de GMS (grande et moyenne surfaces) et RHF (restauration hors foyer) comme Ponoma.
Ici, on ne se contente pas de produire, on maîtrise l’ensemble du process de fabrication, du choix des matières premières au conditionnement, en passant par la création des recettes, la préparation des légumes et leur assemblage. « Nous avons une cellule R& D (recherche et développement) composée de trois personnes qui propose de nouvelles recettes », explique Sandrine Demoles, la directrice du site. « Il faut changer souvent, créer de l’innovation et de la diversité pour susciter de l’attrait chez les consommateurs. » La tendance actuelle ? « Le snacking, c’est-à-dire le manger rapide à moindre coût tout en ayant du plaisir et de la satiété, d’où les féculents en plus des légumes. »

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