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Vandemoortele, discret leader européen de la boulangerie industrielle, inaugurait l’extension de sa ligne de production vendredi. L’occasion d’annoncer de bonnes nouvelles pour l’emploi dans le territoire dans les années à venir.

Vandemoortele, groupe spécialisé dans la boulangerie industrielle surgelée, a inauguré hier l’extension de son usine d’Athies (Actiparc), en service depuis janvier. Cette nouvelle ligne de pains sur sole, qui permet un résultat au plus près de l’artisanal, représente un investissement de vingt-cinq millions d’euros.

Un deuxième stockeur

Les dirigeants de l’entreprise n’ont pas fait que couper du ruban. Ils ont rappelé que l’extension avait permis la création de quarante-cinq emplois. « Et ce n’est pas fini ! », annonçait Francis Bon, directeur général : « Le groupe va encore se développer sur le site d’Arras, dont la localisation est stratégique pour livrer nos clients européens. Nous allons lancer la construction d’un deuxième stockeur (chambre froide à -18 degrés) de dix mille places palettes. Et j’ai signé l’achat d’un terrain de 4,7 hectares, pour la deuxième partie du site d’Arras, dans quelques années. »

Le nouveau stockeur engendrera la création de vingt emplois.

L’agrandissement de l’usine appelle d’autres embauches. Ce dont s’est félicitée Nathalie Gheerbrand, comparant l’investissement de Vandemoortele à ses futurs voisins Orchestra, LFB, qui ont choisi Actiparc également. La conseillère régionale a souligné les plus de deux cents emplois créés par le groupe, « l’attractivité du territoire qui en découle » et « le partenariat réussi entre les territoires et le monde économique. »

Un climat propice

Le sous-préfet Marc Del Grande a salué la volonté du groupe de se développer dans le Pas-de-Calais. « L’État crée les conditions favorables, sur le plan administratif, aux implantations d’entreprises, mais il ne peut pas créer d’emplois marchands ! » Il a insisté sur la présence d’une main d’œuvre qualifiée sur le territoire. Un département qui enregistre une baisse de 1% du taux de chômage en avril et une baisse de dix points sur un an du chômage des jeunes. Voilà les ingrédients réunis d’une pâte qui ne demande qu’à lever !

La suite sur:  La Voix du Nord