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Le spécialiste des pizzas et plats préparés du rayon frais planifie la construction de cinq unités de production et de logistique dans les dix ans sur son pôle vendéen.

Sodebo voit grand pour son domaine industriel de Montaigu-Vendée. C’est sur ce seul et unique pôle industriel couvrant des dizaines d’hectares, le « Sodeboland », que le groupe familial vendéen, très innovant , fabrique ses pizzas, Pastabox, sandwiches préemballés, salades préparées, galettes garnies et autres plats préparés destinés notamment aux rayons frais des magasins.

Si ce secteur est actuellement défié par le télétravail, Sodebo voit à long terme en matière d’investissements. Son complexe industriel réunit déjà huit unités de production et un entrepôt ainsi que l’immeuble tertiaire. Dans les dix ans, l’entreprise va presque doubler la mise si l’on en croit l’avis récemment publié par la mission régionale d’autorité environnementale (MRAE) des Pays de la Loire sur ce projet. Contactée, l’entreprise n’a pas répondu.

1.000 emplois de plus

Le projet prévoit cinq constructions d’ici à 2030, dont une première unité de production « traiteur » l’an prochain, une extension de la plateforme logistique l’année suivante. En 2025, c’est une usine spécialisée dans les emballages qui verra le jour ainsi qu’un second entrepôt logistique. Enfin, à l’horizon 2030, une deuxième usine « traiteur » sortira de terre. Pour cela, le complexe existant devra s’agrandir d’une cinquantaine d’hectares, selon le rapport qui préconise une meilleure intégration environnementale pour ce projet « aux dimensions et volumes imposants » et qui reste « à ce stade encore perfectible ».

Selon ce même document, le dimensionnement des installations envisagé vise à faire évoluer la production de produits finis de 391 tonnes par jour en moyenne en 2018 à 832 tonnes en 2030, avec des pointes possibles à 1.000 tonnes. Quant à l’effectif, il passera de 2.500 salariés actuellement à 3.600. Déjà, l’an passé, Sodebo s’est dotée d’une unité de 25.000 m2, baptisée « Sofresh », pour les salades.

La société a également procédé à 11.300 m2 d’extensions, dont une unité de préparations à base de viande et de sa logistique. Sodebo, qui réinvestit l’essentiel de ses résultats sur ce site, reste fidèle à un modèle industriel très intégré, concentrant ses métiers de bouche sur un même pôle. « Ici, on nettoie les salades, on fait cuire les oeufs, le poulet, la charcuterie, le pain, les cookies, les sauces, on râpe les meules de fromage », expliquait, en 2017, Patricia Brochard, la dirigeante de l’entreprise dont le chiffre d’affaires atteignait 461 millions d’euros en 2019.

La suite sur: Les Echos