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Le spécialiste des céréales bio pour le petit déjeuner a engagé 3,5 millions d’euros dans sa meunerie baptisée Elcéa afin de transformer uniquement de l’avoine, du blé, de l’orge ou du seigle d’origine française.

Céréco va désormais communiquer auprès des consommateurs sur l’origine française de l’ensemble de ses céréales. « Nous achevons dans notre meunerie Elcéa, basée dans les Deux-Sèvres, un investissement de 3,5 millions d’euros qui nous permet de nettoyer, décortiquer et floconner uniquement de l’avoine, du blé, de l’orge et du seigle produits en France », indique Sylvain Garnier, son directeur commercial.

Des accords ont été passés avec des coopératives agricoles pour qu’elles fournissent à Céréco une matière première hexagonale et bio. Précédemment, elle achetait, faute de cultures françaises , de l’avoine dans les pays nordiques.

L’entreprise, qui réalise un chiffre d’affaires annuel de 50 millions d’euros, vend ses gammes de petits déjeuners à base de céréales sous ses deux marques Grillon d’Or pour les magasins bio ainsi que Terres et Céréales pour la grande distribution. C’est à Domagné (Ille-et-Vilaine), où se situe son siège social, qu’elle effectue les mélanges de céréales. Elle propose également des tartines craquantes produites dans son autre atelier Rouger Production, situé dans la Manche. Pour suivre l’évolution de la demande des consommateurs, ses offres sont régulièrement étoffées. Le service de R & D de l’entreprise vient par exemple de mettre au point une recette de croustillants sans sucre ajouté, et riches en protéines légumineuses.

Une boisson végétale à base d’avoine

Depuis 2017, l’entreprise a en effet rejoint le périmètre de ce groupe laitier breton, très engagé dans les produits alimentaires végétaux avec sa marque Soja Sun pour ceux à base de lait de soja. Les ventes de Céréco s’effectuent à 95 % en France (sinon en Belgique, au Luxembourg et en Espagne), où la société estime qu’il reste des possibilités importantes de croissance. Un investissement de 4 millions d’euros est prévu dans les deux à trois années à venir, pour augmenter les capacités de production et elle lorgne du côté des recettes de céréales salées.

La suite sur: Les Echos