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Le groupe agroalimentaire italien a confirmé mardi 29 septembre l’investissement de 42 millions d’euros sur ses sites normands.

Ferrero a réaffirmé mardi 29 septembre sa volonté de poursuivre “ses investissements en Normandie”. Dans son communiqué, le groupe agroalimentaire italien indique qu’il consacrera 10 millions d’euros “à la poursuite de la modernisation de l’usine de Villers-Ecalles”, près de Barentin. Il évoque également la rénovation du siège social de Mont-Saint-Aignan pour 2 millions d’euros.

Un entrepôt à Criquebeuf-sur-Seine

Mais le gros morceau de ce plan – 30 millions d’euros – concerne le nouvel entrepôt à Criquebeuf-sur-Seine. “Un projet qui a vu le jour grâce à la communauté d’agglomération Seine-Eure et à la Caisse d’Epargne Haute-Normandie. Les travaux démarreront en novembre prochain pour s’achever fin 2021”, a indiqué Ferrero France. Ce nouveau centre logistique de près de 36 000 m2, d’une capacité de stockage de 45 000 palettes, regroupera les activités de distribution, réparties actuellement entre la Normandie et l’Aube, “sur ce seul site central plus moderne”.

Le bâtiment sera équipé de panneaux solaires permettant de fournir jusqu’à 15 % de son énergie totale annuelle. “Une attention toute particulière a également été apportée à l’utilisation d’ampoules basse tension et à la mise en place d’une climatisation douce et silencieuse pour garantir de meilleures conditions de travail à nos 70 collaborateurs (jusqu’à 110 lors des pics d’activité saisonniers)”, précisait le communiqué.

Depuis 2012, Ferrero en France a investi près de 135 millions d’euros. L’entreprise mobilise plus de 1 400 collaborateurs dans l’Hexagone, dont 72 % sont rattachés à la région normande. “Une étude d’impact menée par le cabinet PwC montre qu’un emploi Ferrero en France en soutient près de six autres”, se félicitent les responsables.

Côté approvisionnements, le fabricant s’attache de plus en plus à se fournir auprès d’acteurs locaux et nationaux. En 2019, le sucre acheté pour la fabrication de Nutella et de Kinder Bueno à Villers-Ecalles était à 100 % issu de betteraves françaises. Deux tiers du lait utilisé proviennent également de France et 68 millions de pots en verre sont fabriqués à Lyon. “Ces investissements montrent à quel point Ferrero est attaché à participer au dynamisme économique normand et plus globalement français. Notre ancrage ne s’arrête pas à notre seule implantation sur le territoire, puisque nous travaillons avec 70 % de fournisseurs français, dont 25 % normands. Dans un contexte économique rendu particulièrement difficile, je crois fortement que notre entreprise a un rôle clé à jouer pour la relance économique du pays”, remarque Jean-Baptiste Santoul, président-directeur général de Ferrero en France.

“Ferrero incarne une histoire
d’excellence italo-française”

A l’occasion de l’annonce de ce nouvel investissement, Franck Riester, ministre délégué en charge du Commerce extérieur et de l’Attractivité a déclaré : “Ce nouvel investissement confirme que les entreprises qui ont investi en France continuent de nous faire confiance. Ferrero démontre que nos territoires sont au cœur de sa stratégie d’attractivité. Enfin, les efforts entrepris pour densifier la relation bilatérale franco-italienne, sous l’impulsion du Président de la République, sont payés de retour”.

Teresa Castaldo, ambassadrice d’Italie en France, a abondé : “Ferrero incarne une histoire d’excellence italo-française à travers cet important ancrage industriel en France, les yeux orientés vers l’avenir tout en gardant au cœur un passé prestigieux. Plus de 1 700 entreprises italiennes sont présentes sur le territoire français”.

 

La suite sur: Le Courrier Cauchois