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L’entreprise Soleval a complètement revu ses projets à cause de la peste porcine. 6,7 millions d’euros seront investis dans l’usine de Pontivy (Morbihan). Les 21 emplois qui devaient être transférés à Javené (Ille-et-Vilaine) y seront finalement maintenus.

C’est un feuilleton à rebondissements, qui a commencé en 2017. L’usine Soleval de Pontivy (Morbihan), qui valorise des sous-produits d’abattoir, devait voir délocalisés 21 de ses 38 emplois à Javené (Ille-et-Vilaine).

« Le plan de sauvegarde de l’emploi était en cours lorsque la décision avait été prise de maintenir cette activité à Pontivy, fin 2019. »

L’entreprise vient d’annoncer qu’elle va investir 6, 7 millions d’euros dans son usine pontivyenne, où 58 000 tonnes de gras, protéines animales, viscères et os sont traitées chaque année.

Il nous est apparu plus raisonnable de rénover notre site de Pontivy car l’épidémie de peste porcine en Chine, en 2018, a entraîné une modification inattendue et profonde des équilibres mondiaux sur le porc.

Ses cheptels étant contaminés, la Chine a importé massivement des demi carcasses d’Europe et de France. Nous avons ainsi perdu des volumes importants, et la concurrence a été exacerbée. Plus besoin, donc, de déménager ce service pour traiter davantage de protéines et de graisses animales, puisqu’il y en a moins…

Un investissement historique sur dix-huit mois

Pour autant, l’usine Soleval, implantée depuis plus de cinquante ans à Pontivy, avait bien besoin d’une rénovation. Des murs vont être abattus, des bâtiments reconstruits. Un investissement historique de 6, 7 millions d’euros, pour des travaux qui s’échelonneront entre novembre 2020 et le premier trimestre 2022.

Deux tiers des investissements serviront à améliorer les produits finis, revendus à des entreprises de pet food (aliments pour chiens et chats). Les deux millions restants serviront à limiter l’impact environnemental du site, ses rejets dans l’eau et dans l’air. À Pontivy, l’usine Soleval est connue pour ses mauvaises odeurs, par temps de pluie.

La suite sur: Ouest-France