Gwen Catheline Le gratin politique breton était réuni, hier, pour inaugurer la nouvelle usine de poudre de lait de la Laïta, à Créhen (22). 80 M€ ont été investis dans cet « outil high-tech » qui veut conquérir le marché étranger, notamment la Chine.
Après trois ans de travaux et un peu de retard, la Laïta a inauguré en grande pompe, hier, la nouvelle unité de poudre de lait de son site de Créhen. La coopérative laitière basée dans le Finistère, filiale du géant Even, a investi 80 M€ dans une troisième tour de séchage haute de 47 m, un atelier de mise en boîte du lait infantile et un laboratoire de pointe. L’investissement fait de Créhen l’un des trois sites majeurs du groupe avec Ploudaniel (29) et Ancenis (44). Il a permis de créer 80 emplois, dont 30 pour le seul laboratoire, capable de faire 1.500 analyses par jour. « Cette nouvelle usine nous permet de faire un saut technologique important, inspiré des normes pharmaceutiques », a indiqué Guy Le Bars, éleveur finistérien et président du groupe Even. Le but est de produire en toute sécurité de la poudre de lait infantile, destinée surtout aux marchés étrangers en forte croissance : Chine et reste de l’Asie, Moyen-Orient, Afrique… En attendant l’agrément officiel chinois, qui devrait bientôt lui permettre d’accéder à cet énorme marché, Laïta produit d’ores et déjà dans cette nouvelle tour de la poudre de lait écrémé « premium » destinée aux géants du chocolat et de l’industrie agroalimentaire.
« Nouveau modèle breton »
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