Share Button

Les grands travaux ont commencé au printemps sur le site de Saint-Laurent, à Sablé. LDC y investit 40 millions d’euros, sur trois ans, pour reconfigurer et moderniser son usine historique.

Le grand chantier a débuté au printemps, par la construction d’une nouvelle salle des machines. Les travaux se déroulent à l’arrière du site, où LDC a acquis des terrains récemment. L’objectif est double. L’entreprise souhaite, d’abord, améliorer les performances énergétiques de son usine. « Les nouvelles technologies que nous allons utiliser vont nous permettre de réduire notre consommation de gaz de 75 %, pour l’électricité nous tablons sur des gains de 15 % à 20 % et grâce aux condenseurs à sec nous allons économiser 20 % d’eau », détaille Thierry Chancereul, de la direction industrielle du groupe.

9 millions d’euros rien que pour la première phase

Le second objectif vise à gagner de la place. Actuellement, la salle des machines est située entre la partie historique de Saint-Laurent et l’unité de découpe de dinde. Ce qui bloque les projets d’agrandissements. « La déplacer nous permettra de réinvestir l’espace libéré pour la production », explique Christophe Pajot, nouveau directeur du pôle sabolien de LDC.

Une partie de la surface libérée permettra d’agrandir les sites de découpe. Le reste sera utilisé pour construire de nouveaux bâtiments couverts et réfrigérés, pour « améliorer le confort des animaux, à leur arrivée chez nous », précise le directeur. Il ajoute : « Nous sommes dans le cadre de notre politique du bien-être animal. Nous voulons passer un cap dans cette démarche. »

Toute cette première phase va s’étirer jusqu’au printemps 2018. « À elle seule, elle représente un budget de 9 millions d’euros », souligne Thierry Chancereul.

La deuxième phase débutera quelques mois plus tard. Le site de Saint-Laurent, qui est actuellement le plus gros producteur de volailles découpées du groupe, va être complètement transformé. « Nous arrivons à saturation, il nous faut retrouver de la souplesse de fonctionnement », insiste Christophe Pajot.

Au-delà des gains d’espace, l’usine sera aussi modernisée. « Nous allons pouvoir faire appel aux dernières technologies, se félicite Thierry Chancereul. Actuellement nous regardons ce qui se fait ailleurs. Nous ferons nos choix début 2018. »

Christophe Pajot poursuit : « L’objectif est, non seulement, d’améliorer la découpe, mais aussi de faire progresser le confort et la qualité de vie au travail, tout en améliorant les flux en créant des lignes plus claires. »

 Ces travaux vont se dérouler sur plusieurs années, puisque l’usine va continuer à tourner, normalement, pendant tout le déroulé du chantier. « C’est pour cela que nous avons choisi un phasage sur trois ans, souligne le directeur. Dès que nous créerons un nouvel espace, il sera libéré pour continuer à avancer de manière graduelle sans impacter la production. » Selon les prévisions, tout devrait être terminé d’ici fin 2019 ou début 2020.

La suite sur: Ouest-France