Un nouveau directeur général
Des millions de grains de riz à l’horizon… Chez Inariz, filiale du groupe Marbour fondée en 2006, la spécialité est le riz cuisiné en sachet. L’entreprise affirme être le « leader européen sur le marché du riz en sachet prêt en deux minutes ». La société, installée dans la zone de Beausoleil à Lamballe, est dirigée, depuis un an, par Lionel Thiéfaine. Le directeur général remplace Stéphanie Bourdillon, qui évolue désormais à l’extérieur du groupe. Lionel Thiéfaine, 39 ans, était auparavant responsable de l’unité légumes à la coopérative du Gouessant.
Inariz, ce n’est pas que du riz
Si le riz en sachet est l’ADN d’Inariz, la société lamballaise prépare également des plats cuisinés en sachet micro-ondable. « Du quinoa, des pâtes, des légumes secs… », énumère Lionel Thiéfaine. Riz à la noix de coco, citronnelle et piment, haricots blancs, torsettes tomate à l’italienne etc. Plus de 300 recettes sont disponibles. « Ce sont des produits cuits. Ils se consomment chaud ou froid. C’est en vogue. » Le segment du bio, 10 % du volume total, est en hausse. Inariz commercialise ses références sous des marques de distributeurs dans l’Hexagone.
Une bonne santé à l’international
Inariz emploie actuellement une soixantaine de salariés. En 2019, la société a réalisé un chiffre d’affaires de presque 20 millions d’euros, dont « 90 à 95 % à l’international » : Angleterre, Allemagne, Hollande, Suisse, Danemark, Finlande, Suède et Espagne… Chaque année, Inariz produit 44 millions de sachets et 2,5 millions de cups, « c’est-à-dire des barquettes doubles entre 125 g et 150 g ». Inariz ne s’arrête pas là dans sa conquête. « On démarre les États-Unis en mai. On vise aussi le Moyen-Orient et l’Europe du Sud cette année et début 2021. »
En 2020, une enveloppe d’1,5 million d’euros sera consacrée « à la modernisation de l’usine, à l’automatisation des lignes de process… » Sur une échéance de trois ans, le budget d’investissement atteindra « les 3 à 4 millions d’euros ». Des nouveaux produits « plus complexes » avec davantage de mélanges et de morceaux de légumes, et de viande, sont à l’étude.
Une vingtaine de salariés recherchés
« Dès le 1er juin, nous fonctionnerons en 3×8 sept jours sur sept », annonce le directeur général. Une décision actée avant la pandémie de Covid-19. Une vingtaine de personnes seront recrutées : conducteur de ligne, conducteur de machine, technicien de maintenance, agent de production… Ces postes, répartis entre la semaine et le week-end, sont à pourvoir « en majorité en CDI : une quinzaine. » Le profil ? Posséder une expérience en agroalimentaire « n’est pas forcément obligatoire, détaille Lionel Thiéfaine. C’est plutôt un savoir être et une volonté d’apprentissage qui seront privilégiés. » L’objectif est de passer « de 47 millions de poches à 58 millions en 2021 », ambitionne le responsable. Depuis le début du confinement, les ventes ont augmenté d’environ 25 % en France et en Europe.