Valentin Traiteur agrandit son usine de Mably (Loire) et en construit une nouvelle à Rives (Isère) pour sa filiale Alpes Frais Production. L’industriel va investir 23 millions d’euros dans ces projets. Le groupe roannais va lancer une nouvelle gamme de produits frais traiteur.
Premier fabricant français de produits traiteur frais sous marque distributeur, Valentin Traiteur investit 23 millions d’euros répartis sur ses deux sites de production à Mably (Loire) et à Rives (Isère).
12 millions d’euros sont investis sur le site de Mably pour accompagner le développement d’une nouvelle gamme lancée au printemps 2019 qui pourrait représenter un volume de 5 000 tonnes. 4,5 millions d’euros sont engagés dans l’extension de ses locaux roannais, dans la construction d’un bâtiment de 3 800 m², notamment pour agrandir la plate-forme de préparation de commandes. 7 millions d’euros dans de nouvelles lignes de production. Les bureaux seront rénovés et agrandis de 400 m². Après avoir créé 30 emplois en 2019, Valentin Traiteur prévoit de recruter 40 personnes en 2020 à Mably (180 salariés actuellement).
Pizzas et grandes tartes
D’autres investissements ont été lancés par le groupe roannais. Sa filiale Alpes Frais Production a engagé les travaux de construction d’un nouveau site de 6 000 m² à Rives (Isère), qui sera opérationnel à l’été 2020.
Ce projet comprend une légumerie, une nouvelle ligne de production pour assurer les dosages automatiques pour la confection de pizzas et de tartes grand format, un nouvel outil de surgélation pour des clients comme Thiriet, le renouvellement du matériel de conditionnement. Il représente un investissement global de 11 millions d’euros. L’actuel site de Voreppe (Isère) devrait être vendu.
Valentin Traiteur envisage aussi de se développer à l’avenir au Canada, avec sa propre usine de produits frais à destination du marché américain.
Bénéficiant depuis 2019 du soutien d’un nouvel actionnaire, le fonds Siparex, Valentin Traiteur a réalisé un chiffre d’affaires de 80 millions d’euros en 2019 avec 380 personnes et prévoit de le porter à 100 millions d’euros dans les trois ans.