L’entreprise dijonnaise, réputée pour son pain d’épices et ses nonnettes, pousse les murs de ses locaux de fabrication, boulevard de l’Ouest. Objectifs : créer une deuxième ligne de production et ouvrir un espace muséographique.
Mulot & Petitjean voit plus grand. L’entreprise dijonnaise, fondée en 1796, a décidé d’investir 6 M€ (lire par ailleurs) pour augmenter la surface de sa fabrique, située boulevard de l’Ouest. Une extension de 1 000 mètres carrés doit sortir de terre d’ici le mois d’octobre : « Si on continuait notre développement comme il est actuellement, on risquait de se retrouver en capacité de production insuffisante », explique Catherine Petitjean, directrice générale de la société depuis 1998. « Pendant un temps, nous avons pensé à déménager dans une zone d’activité économique à Dijon. Mais on a préféré rester sur place. Par rapport à l’aspect financier – il ne faut pas le cacher –, mais aussi pour le côté patrimonial : ici, c’est notre âme. »
Un espace muséographique et une boutique
L’extension servira principalement de lieu de stockage des matières premières et des produits finis. Elle va permettre de libérer de l’espace dans le bâtiment déjà existant pour créer une deuxième ligne de production : « Nous avons sorti récemment un nouveau produit, la mini-nonnette. Avec cette seconde ligne, nous pourrons notamment intensifier sa fabrication ».
L’entreprise dijonnaise va également aménager un espace muséographique et une boutique de vente dans la partie ancienne de sa fabrique. Les visites seront payantes et tourneront autour des thèmes du pain d’épices et de l’histoire de la société : « Il y aura des vieilles machines de production, des photos illustrant l’évolution des lieux, ou encore des films expliquant nos procédés de fabrication », détaille Catherine Petitjean. « Des baies vitrées seront également installées pour avoir une vue sur notre atelier. »
La société Mulot & Petitjean réalise aujourd’hui un chiffre d’affaires de 5 M€. Elle travaille presque exclusivement sur le marché français (1 % d’export) et effectue 20 % de son activité à Dijon. Au total, l’entreprise fabrique une centaine de produits et emploie quarante-cinq salariés. « À long terme, nous espérons créer vingt-cinq postes équivalents temps plein avec la construction de la deuxième ligne de production », souligne Catherine Petitjean.
Côté travaux, les ouvriers viennent de terminer la phase de terrassement du site.
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