Refresco, le leader mondial de l’embouteillage vient d’inaugurer une nouvelle usine au Quesnoy dans le Nord. Grâce à ces six nouvelles lignes de production, le groupe néerlandais espère atteindre le milliard de litres embouteillés en France en 2021.
Le sol est encore immaculé, les tuyaux qui relient les différentes machines encore rutilants… Seule l’odeur sucrée du jus d’orange qui se dégage de grandes cuves de pasteurisation le confirme : la nouvelle usine de Refresco, le leader mondial de l’embouteillage indépendant, est déjà en fonctionnement.
La France, troisième marché du groupe
Installé au Quesnoy, dans le Nord, ce nouveau site de 33 000 mètres carrés doit permettre au groupe néerlandais qui emploie 1200 salariés en France d’atteindre son objectif d’embouteiller un milliard de litres de jus d’ici à 2021 dans l’hexagone. « Avec 1,2 milliard d’unités fabriquées, la France est déjà le troisième marché de Refresco derrière les Etats-Unis et le Royaume-Uni », précise Vincent Delozière, directeur général France du groupe.
Quatre gammes de produit y sont fabriquées : 43% de boisons plates comme le thé, 28% de jus de fruits, 24% de boissons gazeuses et 5% d’eau pour un total de 958 millions de litres en 2020.
Au cours des cinq dernières années, le groupe qui réalise un chiffre d’affaires de 3,7 milliards d’euros, a investi plus de 200 millions d’euros dans ses sept usines françaises dont 110 millions d’euros au Quesnoy. « Jusqu’alors, nous étions essentiellement présents dans le sud du pays. Cet investissement répond à une demande de nos clients d’être plus proches des consommateurs », poursuit Vincent Delozière.
La construction de l’usine du Quesnoy n’aurait, en effet, pas été possible sans la signature d’un contrat de 10 ans avec le groupe PepsiCo. « Cet engagement a été déterminant pour la construction du site », ajoute le dirigeant.
Un contrat de 10 ans avec Pepsi
Une fois mélangés et pasteurisés, les litres d’eau, de premix, de sirop ou de jus de fruit sont envoyés, via des kilomètres de tuyaux, pour être embouteillés dans l’une des six lignes du site.
Selon les demandes de clients, les liquides prennent la direction des quatre lignes dédiées au carton, d’où sortent 12 000 litres par heures ou des deux lignes d’embouteillage aseptiques pour la fabrication de bouteilles à partir de PET recyclé.
Ces deux dernières font partie des 12 lignes du même type que possède le groupe en France et permettent d’embouteiller, chacune, jusque 30 000 litres par heures.
Ces performances sont notamment possibles grâce à un carrousel de soufflage de 14 moules. « 2000 unités par heure et par moule peuvent y être préparées » confirme Alexandre Turlure, le directeur du site.
Une usine entièrement automatisée
Au bout de chacune des six lignes de production : une présence humaine attire l’œil dans cet univers entièrement automatisé. C’est ici qu’est effectué le contrôle qualité de chacun des produits. « Chaque ligne fonctionne en 3X8 pendant cinq jours. Trois personnes sont nécessaires par ligne », précise Alexandre Turlure. Au total, 130 collaborateurs travaillent dans l’usine.
Les produits validés prennent ensuite la direction d’une nacelle qui transporte les briques et bouteilles vers la plateforme logistique où les clients les récupèrent.
Fort de ces installations flambantes neuves, Refresco produira 200 millions de litres dans l’usine du Quesnoy en 2021 mais avance déjà la possibilité d’installer deux nouvelles lignes de production au sein des 33 000 mètres carrés du site. « Nous avons aussi la possibilité d’étendre l’usine via un terrain adjacent. Cela nous permettre de doubler de taille », confirme Vincent Delozière.
La suite sur: L’Usine Nouvelle