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Le groupe producteur de la Vache qui rit est entré en négociations exclusives avec Lactalis pour lui vendre la marque d’origine néerlandaise Leerdammer. L’opération se fait sans échange de cash. Lactalis paie son acquisition en rendant la quasi-totalité (23,16 %) de sa participation au capital de Bel, qui veut rééquilibrer son portefeuille au profit du végétal.

Le grand-père d’Antoine Fiévet, patron des Fromageries Bel (La Vache qui rit, Boursin, Babybel, Pom’Potes…) va pouvoir reposer en paix. Le paquet d’actions Bel cédé il y a vingt-neuf ans à son grand dam par la banque Vernes aux Besnier, l’autre grande famille française du fromage, va finalement revenir dans le giron de ses descendants.

Lactalis, propriété des Besnier, va en effet acheter à Bel le fromage Leerdammer et cédera en échange la part de capital qu’il détenait chez son concurrent. Un bloc de 23,1 % valorisé environ 700 millions d’euros. Au terme de l’opération, dont la clôture est attendue à la fin de l’été, Lactalis n’aura plus que 0,9 % du capital de Bel. « C’est la fin d’une histoire », dit Antoine Fiévet, le PDG de Bel, visiblement très satisfait de l’accord passé.

La suite sur: Les Echos