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Pour répondre à la forte demande des consommateurs sur les produits végétaux, Danone injecte 16,5 millions d’euros sur le site Alpro de jus végétaux à Issenheim (Haut-Rhin). Cet investissement va permettre au site de se doter d’une nouvelle ligne, opérationnelle en juillet 2022.

A ce jour, 40 % des foyers français se disent flexitariens, selon Kantar. En effet, en 7 ans, la consommation de produits végétaux a été multipliée par trois et le marché devrait atteindre 530 millions d’euros en 2025. Si 42 % des Français affirment consommer au moins une fois par an des produits végétaux, le taux de pénétration atteint 25 % pour les jus et l’ultrafrais végétal.

3 000 m² encore disponibles

Face à ce marché en plein boom, Danone, qui enregistre, sur sa marque végétale Alpro, 13 % de part de marché en cumulant les jus, les glaces, les crèmes et l’UF végétale (CAM P7, IRI), a décidé d’investir pour accompagner le développement de ce segment. Une enveloppe de 16,5 millions d’euros va être allouée à la construction d’une nouvelle ligne de production de jus végétaux dans l’usine Alpro d’Issenheim (Haut-Rhin), qui sera opérationnelle en juillet 2022. « Avec cet investissement, nous nous inscrivons dans la volonté d’Alpro de démocratiser le végétal en augmentant notre capacité de production de 70 000 tonnes supplémentaires par an », indique Frédéric Lebas, directeur du site. L’usine, qui s’étend sur une surface de 8 hectares, sera ainsi composée de six lignes de production au total, et se laisse l’opportunité de continuer de s’agrandir avec une capacité de 3 000 m² encore disponible.

Un approvisionnement local

Le site, qui sort 200 millions de briques par an, fabrique du soja (50 % de ses volumes), dont l’approvisionnement vient à hauteur de 80 % des exploitations agricoles locales alsaciennes, et produit également des jus à base d’avoine, de riz, de coco, d’amande et de noisette. Avec plus de 234 références, le site approvisionne 32 pays du monde. Si la France ne représente que 10 % des volumes d’Issenheim, 80 % des produits commercialisés sur le territoire sont fabriqués dans cette usine. « La France est un pays encore peu consommateur de produits végétaux comparés à nos voisins européens comme la Belgique ou l’Allemagne. Il y a  donc un fort potentiel de croissance », détaille Nicolas Poillot, responsable marketing d’Alpro.

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