DLB traiteur ne peut pas s’agrandir sur son site de Fougères où elle emploie environ 120 personnes. L’entreprise va créer une usine à l’Aumaillerie.
DLB traiteur est en plein boom. L’entreprise souhaite renforcer sa production fougeraise, mais elle est à l’étroit dans son usine de la rue Colbert qu’elle ne peut agrandir.
20 000 m2 de bâtiment
Elle a donc sollicité Fougères agglomération pour acquérir un terrain d’environ 5,6 ha sur le lotissement Aumaillerie III, rue Irène-Joliot-Curie. À 18 € du m², le prix de vente s’est conclu autour d’un million d’euros hors taxe. Sur ce site, situé à quelques encablures de l’usine de méthanisation récemment ouverte, DLB projette de construire un bâtiment d’environ 20 000 m². Elle imagine une mise en production en 2023 avec, à la clé, environ 100 créations d’emplois en CDI (150 au total). La société DLB Traiteur fait partie d’un groupe (1600 salariés, 2100 en période haute) intégrant Mix Buffet contrôlé par Patrice Le Hir. Elle dispose de deux établissements en plus de Fougères : un à Pleumeleuc (35), son siège, et un autre à Guer (56). La société, créée en 1998, est spécialisée dans les produits frais de snacking et apéritifs comme les salades traiteur, les verrines, les petit-fours, préfou, les mini-burger et bien d’autres produits.
Des pics à 200 salariés
DLB traiteur a posé le pied à Fougères en 2017 en rachetant l’usine de la Nouvelle Farandole Gourmande (7 000 m2), rue Colbert, fermée depuis le printemps 2016. L’entreprise y a investi six millions d’euros en quatre ans et a embauché 120 salariés. Pendant ses pics d’activité, l’effectif monte à 200 personnes. Les emplois prévus avec la construction de la future usine s’ajouteraient aux existants nous a confirmé Patrice Le Hir présent lors de la visite de Bruno Le Maire vendredi 19 novembre à Fougères.
Enjeux environnementaux
Patrick Manceau, président de Fougères agglomération, se réjouit de cette « très bonne nouvelle ». “On ne va pas se priver d’apprécier un tel projet. L’arrivée de DLB, qui est une entreprise très sérieuse, valide notre attractivité et reconnaît les atouts de notre territoire. Ils ont eu un faible pour Fougères, ses infrastructures, qu’ils ont appris à connaître depuis leur arrivée. Ils nous l’ont dit.”
Elsa Lafaye, élue d’opposition à Fougères (20000 maires pour Fougères), s’interroge. Si elle valide l’aspect social de cette arrivée, « pour la partie CDI », elle regrette que Fougères agglomération « ne pense pas suffisamment à l’attractivité de demain, pour qu’elle soit pérenne. » A son sens, la question environnementale n’a pas été assez évoquée. Elle constate « le grignotage important de terre agricole », se questionne sur « la capacité d’épuration de la future usine ainsi que sa consommation d’eau »
Michel Balluais, maire de Luitré-Dompierre, vide-président en charge de l’économie pense que « c’est par la technologie que nous réussirons à être économe ». Il cite l’exemple d’Atlantem : « En doublant sa surface et sa production à Saint-Sauveur, l’entreprise consomme moins d’électricité qu’avant. »
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