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Marie poursuit sa forte croissance sur un marché des produits traiteur très bien orienté. La filiale du groupe LDC s’achemine vers 280 M€ de chiffre d’affaires sur l’exercice qui sera clos fin février contre 258 M€ l’an dernier, déjà en progression de 12%. Damien Jeannot, le directeur général de Marie, explique que l’entreprise, après avoir pâti du confinement s’est rattrapée notamment grâce à des produits finalement bien adaptés au télétravail, les pâtes à dérouler notamment.

La société, dont le siège est à Rungis (94) poursuit donc ses investissements sur ses six sites industriels, le tout employant 1 270 salariés. La dernière tranche d’un programme industriel de 25 M€ déployé sur cinq ans s’achève cette année à Sablé-sur-Sarthe. Ce site, désormais fort de 320 salariés, fabrique des plats cuisinés frais. Ses volumes ont été portés de 10 000 à 16 000 tonnes pendant cette période. A Viriat (01), près de Bourg-en-Bresse, un plan d’investissement capacitaire de 10 M€ s’engage cette année sur trois ans. Cette unité de 220 salariés produit des quiches et des plats cuisinés frais.

“MONTÉE EN CULINARITÉ”

Au-delà des capacités, Damien Jeannot explique que ces investissements incluent une “montée en culinarité” dans le cadre “d’une rénovation permanente des produits.” Le dirigeant évoque des techniques pour rissoler, des programmes de cuisson sur mesure, de sauces cuisinées à chaud… A cela s’ajoute, sur ces deux sites ainsi que sur celui de Briec (29), comptant 150 salariés, des investissements de mécanisation afin de réduire la pénibilité des postes. Ils ont représenté la somme de 1 100 euros par salarié sur 2019-2020. Ces trois sites sont spécialisés dans le frais (100 références) tandis que les usines d’Airvault (79), de Mirebeau (86) et de Chacé (49) produisent une cinquantaine de références dans les surgelés.

“INGRÉDIENTS CLEAN”

Au-delà de ces investissements, Damien Jeannot décrit un nouvel échéancier 2022-2025 visant notamment à parachever la suppression des conservateurs, colorants et arômes artificiels au profit d’ingrédients “clean”’, de porter de 55 à 90% la part des emballages recyclables et une série d’engagements RSE dont une baisse des consommations d’eau, de gaz et d’électricité de 10%. La part des références allant en Nutriscore A, B et C devraient aussi passer de 82 à 85%, et “zéro produits en E”. Ces efforts font suite à un premier plan d’engagement 2018-2021 ayant notamment conduit à réduire la teneur en sel et à l’éradication de l’huile de palme au profit du 100% beurre.

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