Après une première étape commencée il y a un an, LDC continue l’extension et le réaménagement de son site de Saint-Laurent, à Sablé-sur-Sarthe. 8 000 m² doivent être repensés.
En novembre 2017, l’usine LDC de Sablé-sur-Sarthe se lançait dans la construction d’une nouvelle salle des machines, pour gagner de la place sur le site de Saint-Laurent, mais aussi pour améliorer les performances énergétiques du site.
8 000 m2 transformés
La construction, désormais bientôt
achevée, ouvre la voie à la suite du projet. « Nous allons réaménager une grande partie de l’usine, avec des bâtiments qui datent de 1971, et construire un nouvel espace » explique Christophe Pajot, directeur général de LDC Sablé. Au total, plus de 8 000 m² du site sont concernés.
Parmi les grandes réalisations : un nouvel atelier de maintenance, de nouveaux locaux de stockage ou encore un espace conditionnement réaménagé. Mais aussi une modernisation de ses techniques.
Le but : augmenter les capacités d’abattage et de découpe de poulet sur le site de Sablé. « Le site veut se doter des dernières technologies, que ce soit en termes de vitesse, de finesse de réglage… C’est de la mécanique. » Un travail a aussi été engagé avec un cabinet d’ergonomie, pour travailler sur la qualité des aménagements des postes de travail, avec les membres du CHSCT (Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) et les salariés.
47 millions d’euros doivent être investis sur trois ans pour l’ensemble du site. Neuf millions sont déjà partis dans la construction de la nouvelle salle des machines. « La nouvelle salle des machines est presque terminée. L’ensemble du projet devrait être achevé dans le courant de l’année 2021. »
Mais les travaux ne doivent pas commencer avant quelque temps. Avant de se lancer dans ce chantier conséquent, « nous devons recevoir la validation des autorités publiques, en termes de sécurité, d’environnement, de qualité… Mais aussi du commissaire enquêteur chargé de l’enquête publique », précise Christophe Pajot.
Le directeur général de LDC à Sablé insiste sur cette idée, au cœur du processus. « Un tel dossier ne se lance pas comme ça. Ce double regard est primordial », insiste-t-il.
L’activité sur le site devrait, elle aussi, évoluer. L’abattage et la découpe de canard devraient partir, à terme, vers le site de Château-Gontier, en Mayenne. « Mais sans doute pas avant l’automne 2019. »
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