Share Button

Installée depuis 2008 à Louvigné-du-Désert (Ille-et-Vilaine), l’entreprise spécialisée en charcuterie bio, notamment pour les magasins Biocoop, veut construire une nouvelle unité de production. Elle prévoit d’embaucher une vingtaine de salariés d’ici trois ans.

À Louvigné-du-Désert, au nord de Fougères (Ille-et-Vilaine), Salaison Bio Valeur (SBV) voit plus grand. Cette entreprise spécialisée dans la production de charcuterie issue de l’agriculture biologique, qui a pour principal client le réseau de magasins Biocoop, est implantée depuis 2008 dans la zone d’activités de la Rouillais, au nord de Louvigné.

En un peu plus de dix ans, SBV s’est fortement développée, passant de 10 salariés en 2009 à une quarantaine aujourd’hui. En 2020, elle a réalisé un chiffre d’affaires de 22 millions d’euros. L’entreprise, qui a notamment obtenu une médaille d’argent au concours de l’agriculture en 2019, envisage désormais de doubler sa production, avec la construction d’un nouveau bâtiment.

20 nouveaux emplois d’ici trois ans

Depuis plusieurs années, l’entreprise souhaite acquérir l’actuel bâtiment, qu’elle loue à Fougères agglomération. Elle compte également acheter un terrain situé à côté, pour y construire une nouvelle unité de production. Un autre terrain a également été acquis auprès de la commune de Louvigné-du-Désert.

Le budget prévisionnel total de ce nouveau projet est de 4,5 millions d’euros, dont 3 millions pour la construction, 1 million d’euros étant destiné à l’achat de matériel (dont 40 % d’aides européennes). SBV devraient également embaucher, avec une vingtaine de nouveaux emplois prévus d’ici trois ans.

Fin mai, SBV a déposé un permis de construire en mairie de Louvigné-du-Désert. Lundi 27 septembre, les élus de Fougères agglomération ont abordé ce projet lors d’un conseil communautaire. Il a été décidé de vendre le bâtiment existant au prix de 400 000 €.

« Une activité économique importante et 100 % bio »

Un prix inférieur aux estimations d’une agence, mais que le vice-président aux questions économiques Michel Balluais a justifié par l’intérêt du projet pour le territoire. « 4,5 millions d’euros, c’est loin d’être une paille, a-t-il avancé. Si l’on devait créer 40 ou 50 emplois, cela coûterait très cher. Là, ils sont présents et les dirigeants sont contents des salariés. C’est un prix qui nous semble raisonnable pour maintenir une activité économique importante, 100 % bio et qui fait travailler les producteurs situés dans un rayon de 60 km. »

La suite sur: Ouest-France