La marque qui rassemble sept coopératives de production de légumes vient de retoucher son identité et lance deux chantiers. En retard dans le bio, ses agriculteurs vont tenter de produire cette année 30.000 tonnes de légumes labellisés sur 450.000 tonnes au total. Autre projet qui traîne depuis des années, la création d’une plateforme logistique sur 7 hectares vient de se débloquer.
Marque collective utilisée par 2.000 producteurs de légumes frais, Prince de Bretagne fête cette année ses cinquante ans d’existence. Occasion pour cette organisation qui regroupe sept coopératives agricoles, dont la puissante Sica de Saint-Pol-de-Léon, d’ajouter « les maraîchers » à son identité graphique. « On veut bien faire comprendre aux consommateurs que nos productions sont toutes familiales et 100 % bretonnes. On se situe très loin de l’agrobusiness », vante Marc Keranguéven, le président de Prince de Bretagne.
S’il est soucieux de montrer que la marque est uniquement formée de producteurs locaux, tous indépendants, et attachés à leur terroir, Marc Keranguéven insiste sur leur difficile conversion vers le bio et le zéro pesticide, deux méthodes qui se font à pas comptés. « Pas question de nous précipiter, les transformations sont toujours risquées pour les producteurs conventionnels, il leur faut deux années pour abandonner leurs méthodes initiales de culture », insiste Marc Keranguéven…
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