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L’établissement de Viriat vient d’ouvrir sa quatrième ligne de production de pâtes à dérouler. Le groupe LDC a investi 20 millions d’euros en cinq ans pour rénover le site bressan.

Un parfum de beurre frais plane au-dessus des machines. « Ici c’est la quatrième ligne de fabrication des pâtes à dérouler », annonce Jean-Michel Pelle, le directeur d’établissement de la société Marie, à Viriat. Sur des dizaines de mètres, l’installation organise industriellement le mélange de farine, beurre, sel et vinaigre pour la conservation.

Après le pétrissage, le laminage, la découpe… voilà les disques de pâte fraîche qui filent jusqu’à la ligne de conditionnement. Trois autres lignes produisent en simultanée des brisées, des feuilletées, du pur beurre ou de la margarine avec une sérieuse technicité. Même la plasticité du beurre et le type de farine entrent dans les secrets de la maison. La pâte à dérouler, c’est la plus grosse production de Marie à Viriat.

Les lignes tournent en 3 X 8

La quatrième ligne vient de démarrer en juin. La troisième ligne avait été créée en 2014. « En deux ans, nous avons doublé les capacités de production des pâtes » explique Jean-Michel Pelle. Les tonnages sortis ont augmenté de 11 % en 2015, de 15 % sans doute en 2016. La production et la maintenance fonctionnent en 3 X 8 et cinq jours sur sept. « Les lignes ne doivent pas dormir. Sur un marché très concurrentiel, avec des marges très faibles, il faut batailler. »

Le site bressan entre dans l’activité traiteur du groupe LDC. Ici, on fabrique aussi des quiches, tartes, tourtes et gratins et une ligne de lasagnes fraîches a été créée en 2013. Marie joue la carte des produits pratiques, simples et sains (mais pas de gamme bio aujourd’hui) et le marché est porteur.

« Depuis cinq ans, il y a eu 20 millions d’euros d’investissement. On est dans une dynamique », résume le directeur. Voilà l’établissement conforté avec ses 223 emplois en équivalent temps plein (190 il y a 3 ans). « C’est un vieux site qu’il fallait rénover et réindustrialiser. Quand le groupe LDC a racheté les différents sites de « Marie » en 2009, on ne savait pas quoi faire de Viriat. C’est un site qui perdait énormément d’argent. Ce n’est plus le cas depuis deux ans », affirme le directeur.

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